Vous avez pu lire mon récit de ce trail et des difficultés que j'ai rencontrées. Cela m'amène à quelques réflexions:

la 1ère, c'est que je n'étais pas vraiment préparé à ce type d'épreuve. Ce n'est pas une question de physique, mais d'une manière d'envisager l'épreuve elle-même. Je m'attendais à plus de course, alors que mes capacités physiques ne me permettaient pas de courir dans bon nombre de montées -principalement celle qui mène à la Savoyarde- comme bon nombre des concurrents d'ailleurs. Et donc cela change l'esprit de l'activité.

Je venais pour courir, la randonnée est une activité à part pour moi et le mélange des genres ne réussit pas tellement à mon pauvre vieux corps ...

Je pense que cela va influer sur mes prochaines participations. Pour le tour du lac d'Aiguebelette, pas de changement. Par contre, en juillet, pour le trail du Chat, je vais choisir la petite distance plutôt que la grande.
Et j'avais envisagé de participer aux Dragonnades en Ardèche, mais je vais y repenser avanr de me décider.

Avant ce trail, je n'avais jamais couru plus de 2h1/4, et jamais dépasser 22 kms. Alors courir 30 bornes et  quasiment 5 heures, ça change tout.

Ceci dit, j'en dire tout de même des choses positives.

D'abord j'ai réussi à le faire, ce qui n'était pas gagné d'avance. Ensuite c'est une expérience qui du point de vue du moral s'est révélée particulièrement positive, puisque j'ai pensé au ravitaillement de Montlambert à abandonner. Et puis réussir à dépasser ses limites est toujours quelque chose d'absolumentpassionnant et révélateur. Cela nous apprend beaucoup de choses sur nous-mêmes...